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 A la recherche de la vérité

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Galaadrielle
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Galaadrielle


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Date d'inscription : 01/06/2008

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MessageSujet: A la recherche de la vérité   A la recherche de la vérité Icon_minitimeLun 3 Nov - 4:00

Couloirs de l'Assemblée céleste...

Loin de la rassurer, la réunion secrète avait amplifié son inquiétude. Les Enfers avaient une longueur d'avance sur eux, plus le temps s'écoulait, plus le déchu ferait sombrer Oromë.

Et s'ils arrivaient trop tard?
Si le déchu avait suffisamment oeuvré pour l'anéantir par le poids du péché?
Si elle n'avait d'autre choix que de le tuer?


"Tu doutes?"

"Je me questionne, ç'est différent."

"Tu ne devrais pas."

"J'aimerais t'y voir! Descends un peu, échangeons nos places un moment et montre-moi comment tu le gérerais, toi!"

"Mieux que toi, c'est certain. Je suis l'Eternel, ton berger, tu te rappelles?"

"Bon ça va, pas la peine de me prendre de haut..."

La séraphine soupira fortement.

"Tu m'as collé deux nouvelles paires d'ailes reluisantes, la belle affaire.Pourquoi tu n'as pas pris le questionnement?"

"Parce que contrairement à ce que tu peux penser, il allait avec..Un kit complet du séraphin. Ingrate, tu te consumes d'Amour Divin et tu trouves à te plaindre.."

Un rire tonitruant s'ensuivit.

Déjà, Galaadrielle prenait la direction de l'ancien monastère kaï.



Ancien monastère kaï...

Cela faisait des heures que Galaadrielle retournait le sciptorium du monastère. Rien, pas le moindre document qui pouvait l'aiguiller sur la Sken Ska...

De rage, elle saisit le premier codex du rayon devant elle et le fit voler à travers la pièce... Elle s'apprêtait à faire subir le même sort à un autre texte lorsque quelque chose l'étonna. Elle traversa la pièce jusqu'au manuscrit. Aucune page n'avait claqué lorsqu'elle avait jeté le livre. Elle ramassa l'ouvrage. A l'intérieur, un cerclage de fer enserrait un rouleau.

Elle le retira précautionneusement et le déroula. C'était une écriture très ancienne. Du copte ou de l'araméen. En haut, il y avait une note plus récente, d'une écriture tourmentée :


"Qui suis-je?"

Galaadrielle fronça les sourcils, elle connaissait cette écriture.
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Galaadrielle
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Galaadrielle


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MessageSujet: Re: A la recherche de la vérité   A la recherche de la vérité Icon_minitimeMar 18 Nov - 3:08

HRP/ Merci à Oromë qui me permet de co-écrire une histoire de dingues^^/HRP







.....Ribone âlam ouvenéï énacha!...Malka chémaya, tsafra ramcha..Bera qodomakhê, âmékhe, chefar élaha nafcha! Touv, apéik,makhikhe remaya,zaqif kéfifine.Chefar élaha nafcha! Lakhe yi'hyé,yé'hédoune,vizameroune! Chefar élaha nafcha...


La traduction du manuscrit touchait à sa fin. Galaadrielle était comme pétrifiée par ce qu'elle venait de découvrir.Le bruit que fit le manuscrit de Qumeran en heurtant le sol de la bibliothèque la fit sursauter.Elle le ramassa.Les textes des deux ouvrages étaient les mêmes.Au Yod près.

Ainsi, Oromë avait tû la genèse de son histoire. A tous, à elle, en qui il n'avait pas eu suffisamment confiance, finalement. Ses mains tremblaient en remettant le livre sur le rayon.Elle savait bien qu'elle ne pouvait l'emporter, sans que l'ouvrage se détruise au seuil de la bibliothèque. Les archanges avaient efficacement protégé le lieu.
Comment Oromë avait-il cru pouvoir cacher ce secret, même à la Nation? Mais..?


Galaadrielle se mit à courir frénétiquement parmi les rayons....si la Nation savait tout de tous, il y avait forcément des informations sur elle..

"Pourquoi en savoir plus?"

"Parce que tu as déjà tout écrit! Nos destinées à tous se trouvent déjà scellées par ton Divin Génie!"

"Ne m'en veux pas, parce qu'il t'a caché qui il était depuis tout ce temps.Ou parce que tu as refusé de voir."

"Tu as tracé mon Destin, qu'ai-je à dire?...Où est-ce que c'est???"

Elle cogna une étagère, qui, elle en était sûre, ne se trouvait pas à cet endroit, quelques heures plutôt.

"Les anges de la Sainte Nation". Le titre en lettres dorées de l'épais codex en disait long. Elle s'en saisit, l'ouvrant au hasard des pages. An-Ia Galaadrielle......toute sa vie d'ange avait été consignée dans les moindres détails, depuis sa venue en Eden, le lien gémellaire avec Atalariel, son entrée à l'Académie, sa rencontre avec Oromë, la déchéance de celui-ci, sa visite aux Enfers et l'échange proposé, son intégration au GARDE et l'influence de Zeratul, sa transformation en séraphine, l'enquête sur Oromë jusqu'à la découverte du texte mystérieux.Cela s'arrêtait là.


"La suite ?"

"Elle ne dépend pas que de moi, tu le sais."

"Là, encore, c'est mon chemin de séraphin, c'est ça.."

"Décidément, on ne peut rien te cacher."

"Tu m'as faite à ton image, non?"

Pour une fois, Il ne chercha pas à avoir le dernier mot. Galaadrielle regagna le bureau sur lequel elle avait laissé la traduction du manuscrit.

Voici ce que disait le texte:



Le regard qui jamais ne se détourne, au sein des yeux qui jamais ne se ferment, contemplait l’infini devant lui. Une vaste nappe noire ponctuée d’étoiles, de planètes et de comètes. Autour de Lui, sept êtres ailés dépourvus d’yeux se tenaient, chantant de leurs voix harmonieuses les évènements de la Terre.

« Aujourd’hui est né le Second,
Le Second, né d’une femme.
Il a le pouvoir de changer le cours du Monde.
Il est l’Elu. »

Le Très Haut fixa son attention sur la Théobouloménie. Oui, Son second fils était né dans la journée ainsi que Sa volonté l’avait dicté. Un garçon robuste qui serait élevé dans un monde violent afin de la préparer à la tâche qui l’attendait : remplacer Borgor, qui se faisait vieux à la tête des armées angéliques.

« Il aura besoin d’un symbole divin
Archange il sera
Mais cela ne suffira pas
Il aura besoin d’un symbole divin
Pour mener sa tâche à bien. »


Dieu acquiesça d’un signe de tête. Le Second Fils aurait en effet besoin d’un artefact produit de sa main. Face au regard éternel passa une gigantesque météorite. Dieu se rappelait de ce monde disparu dans une gigantesque explosion. Un autre monde qu’il avait créé. Et qui s’était détruit lui-même. La météorite portait en elle des masses énormes d’un métal créé par la Main qui façonna l’Univers. Un métal unique qui possédait des capacités incroyables. Un métal que nul ne devait jamais pouvoir user sur la Théobouloménie.
La météorite commença à dévier de sa courbe, pour s’écarter de la planète. Puis Dieu sourit. De la météorite se détacha tout le métal, plusieurs kilos d’un métal aux reflets légèrement bleus. Devant Dieu, ces particules s’alignèrent, se serrèrent, se concentrèrent, donnant une résistance incroyable au nouvel objet. Une lame. C’était la lame d’une épée que Dieu venait de créer par sa Volonté. Cette lame était en soit un chef d’œuvre, tel qu’aucun forgeron ne pourrait jamais réalisé. Ne serait-ce que parce qu’elle était rigoureusement symétrique, au femtomètre près. Mais peut-être aussi parce que comme tout création divine, elle était à la fois simple et complexe. En soit, c’était une lame longue, large et droite. Faites pour guerrier immense, d’au moins neuf pieds de haut. Elle se caractérisait surtout par les crochets qui sortaient du tranchant de la lame – eux même aiguisés comme des rasoirs – peu avant la garde. Deux paires de crochets. Une première assez petite, l’autre plus longue, presque autant que la garde. Celle-ci était très longue pour couvrir au mieux les deux mains que Son Fils aurait à utiliser pour manier cette épée. Le pommeau était de bois, sculpté exactement pour prendre place dans la main de l’ange. Enfin le pommeau, en forme de fleur de lis pour pouvoir au besoin servir à briser un crâne.
Ce n’était pas une épée faite pour être propre. C’était une épée faite pour tailler dans les chairs, broyer les hauts, infliger des blessures mortelles et nettes, ou au contraire, pour trancher un membre afin que nulle magie ou soin ne puisse le remplacer. Une arme pour le leader des armées de Dieu. Un symbole pour son rang.





Les siècles s'étaient écoulés. Le second Fils était tombé, tué au combat, selon le plan divin. Relevé en tant qu’ange, il avait été confié à Borgor pour que le vieil Archange le forme. Depuis des siècles, sous les ordres d’Archéron, Borgor entraînait une armée d’élite. Régulièrement, il menait des opérations coup-de-poing sur Terre. C’était un militaire dur mais efficace. L’Archange était de ceux qui avaient choisi, plutôt qu’une vie éternelle, une longue vie. Mais cette vie était déjà plusieurs fois millénaire et s’éteignait lentement. Le maître et le disciple s’entendaient à merveille et le jeune Fils de Dieu – qui restait encore dans l’ignorance de son vrai rang – adulait l’Archange si glorieux.

Les siècles s'étaient écoulés et le Fils, désormais guerrier accompli, allait quitter sa retraite avec son Maître, pour enfin combattre les démons. C’était avant que les portes ne soient réouvertes, dans un lieu où les démons étaient rares. A une époque ou Kimora et Nozgoroth n’étaient plus que ruines, car il n’y avait plus sur la Théobouloménie que les Hommes… Ou presque. Quelques démons et anges déchus avaient survécu à la Grande Guerre, que certains nommaient alors Guerre des Saints. Ceux-là, à ce moment, se rassemblaient sous l’égide d’un chef que Borgor n’avait pu identifier. Alors, à la tête d’un petit groupe de guerriers d’élite, son disciple à ses côtés, l’Archange descendit sur Terre. Ce devait être une opération discrète pour éviter que la guerre ne reprenne. Le groupe d’une centaine d’anges descendit donc sur Terre, par une nuit sans lune, non loin du lieu où vivaient les démons : les ruines d’une ancienne forteresse, aujourd’hui perdue en pleine forêt.

Borgor réunit ses troupes et les envoya à l’assaut du château, déclarant que lui-même avait autre chose à faire en un autre lieu. Il confia le commandement de la troupe à son disciple. Celui-ci tenta de convaincre son maître de le garder à ses côtés, mais l’Archange refusa toute discussion et envoya les troupes à l’assaut. Ce fut une bataille facile. Grâce au Fils de Dieu, les anges trouvèrent une faille dans la maigre défense des démons. Ils firent soudain irruption en armes dans la salle où festoyaient cornus et déchus. Ce fut plus un massacre qu’une bataille et le Fils de Dieu y montra un grand talent pour la tuerie. Un seul démon fut épargné car le chef démoniaque n’avait été trouvé… L’interrogatoire fut bref mais violent. Une fois sa main plongée dans un jarre d’eau bénite, le démon parla. Son maître était dans une chapelle convertie en temple du mal, plus loin au sud… La direction prise par l’Archange.


Borgor gisait alors au sol, baignant dans son propre sang. La vie le quittait définitivement. Ses deux jambes et l’un de ses bras avaient été tranchés lors du combat qui l’avait opposé à l’Antéchrist, le Fils de Satan. Car c’était lui, le dirigeant de ces démons exilés sur la Théobouloménie. Et sans grande difficulté, il avait vaincu le Poing de Dieu. Il avait certes reçu des blessures, mais aucune n’était mortelle. Aujourd’hui, il allait enfin assoir son pouvoir sur Terre.

Lentement, il leva sa noire lame pour l’enfoncer dans les entrailles de son adversaire… Il y eut un bruit. Le déclic de deux arbalètes. N’ayant le temps de réagir face à ce tir à bout portant, l’Antéchrist fut propulsé à un mètre de là, blessé par les deux carreaux enfoncés dans son dos. Borgor vit son disciple, debout dans l’encadrement de la porte. Dans ses mains, deux arbalètes déchargées.

Mais ce n’est pas cela qui intrigua le plus l’Archange. C’était la lueur que dégageait le Fils de Dieu. Un véritable halo de lumière divine l’encadrait.

« Dieu, donne moi la force. »

Alors que l’antéchrist, ayant reprit possession de ses moyens, courraient vers l’ange, celui ci bondit contre son ennemi. Il y eut un flash lumineux qui aveugla tant l’Antéchrist que l’Archange car nul ne peut voir la Lumière de Dieu dans toute sa splendeur sans en souffrir, et lorsqu’elle cessa, le Démon ne put éviter l’épée qui s’abattit entre ses côtés. Blessé, hurlant de douleur, il préféra la fuite au combat et se nimbant de flammes infernales, il retourna sous terre au royaume de son Père.

L’Archange blessé fut emmené auprès de Dieu.

« Il ne pourra survivre. »

Les mots de Dieu étaient tombés comme un couperet. Borgor baissa les yeux et quelques larmes perlèrent…c’est la première fois que le Fils voyait son maître pleurer.

« Ange, laisse nous. »

Oromë sortit suivant l’ordre du très Haut et attendit devant la Grande Salle Blanche où trônait Dieu.


Borgor avait été assis auprès de Dieu. Si la mort n’était encore sur lui, il sentait déjà son ombre peser dans la salle.


« Toi, mon fidèle serviteur. Je t’accorde une faveur. Demande ce que tu veux, mis à part la vie en ce monde et dans ce corps, et je te l’offre.
-Seigneur. Je veux à jamais pouvoir accompagner ton Fils.
-Ainsi soit-il. »

Dieu fit naître dans sa paume le glaive forgé, un millénaire, jour pour jour, auparavant. Il retira l’arme de son fourreau et la tendit à Borgor. L’Archange savait ce que Dieu avait en tête. Et il acceptait ce cadeau avec joie. Il prit la lame de sa main valide et la posa en travers de ses cuisses blessées.

« Que ma mort serve à jamais le Poing de Dieu, puisse-t-il être celui qui ramène la gloire du Seigneur sur Terre. »

Alors Borgor posa la pointe de l’arme sur son cœur et l’enfonça profondément dans ses chairs…son corps fut peu à peu aspiré par l’arme, sous le regard impassible de Dieu… Le glaive chuta sur le sol. Dieu se leva et le rangea dans son fourreau avant de confier l’arme à l’un des sept êtres ailés.

« Emmène ce glaive dans la demeure que mon fils occupera dans un siècle. Qu’il soit à la septième place – la plus haute – du râtelier de gauche et que nul ne puisse jamais ni voir l’arme ni poser la sienne à cet endroit. L’arme ne sera révélée que lorsque mon Fils sera prêt et que je lui confierai son Pouvoir. »


Devant la salle, l’ange vit sortir l’un des Conseillers de Dieu – fait exceptionnel. Il portait un objet caché dans un linge. Mais ce ne fut pas cela qui l’intéressait. Son maître était mort, il l’avait senti. Alors Oromë, le Fils de Dieu pleura amèrement. La mélancolie qui le toucha fut si forte, qu'il ne put rien manger ni boire durant près d'un mois, il ne dormit pas non plus durant cette période, passant son temps à verser des larmes sur le cénotaphe de son Maître. Alors que son corps s'affaiblissait et que l'ange s'enfonçait lentement dans la mort, Dieu décida d'agir. Il retira la mémoire de son Maître à Oromë, lui laissant tout ce qu'il avait appris de lui. L'ange reprit bientôt toute sa force et lorsqu'il fut prêt, Dieu sourit. Car, le temps d'ouvrir en grand les Portes était venu.




Galaadrielle sortit de la bibliothèque, emportant avec elle le mystère résolu de Sken Ska et celui, encore entier, de l'ange qu'elle avait tant aimé.
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