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 Une âme en peine

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ScarniX
Troupe d'Elite
ScarniX


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Date d'inscription : 29/08/2006

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MessageSujet: Une âme en peine   Une âme en peine Icon_minitimeDim 15 Nov - 0:43

[hrp : RP fictif parce que j'ai envie d'écrire. Toutes ressemblances avec des personnages de la vie réelle tiennent seulement compte d'expériences personnelles. /hrp]

La vie rurale était une suite de jours plus ressemblant les uns des autres. Pourtant des jours peuvent se passer autrement et chambouler un quotidiens d'une hapre façon.
Un jeune homme, vivait une de ces vies. Tout les matins, au bruit du réveil, un poing lourd venait s'abattre dans une veine tentative d'éteindre le bruit strident qui le sortait de sa torpeur. Mais, par habitude de se violent geste, il le mettait plus a l'écart pour éviter de le fracasser. Une fois ce dernier éteint, il se retournait et se penchait en direction de sa compagne qui dormait paisiblement. Lui écartant ses cheveux de son front, il admirait ce visage ensommeillé. Puis ses lèvres venait se poser sur ce front, tendrement et amoureusement.

Par la suite, il se levait, mettait chaussettes, t-shirt, pantalon, pull, ceinture. Il se dirigeait côté cuisine, prenait la bouilloire et la remplissait d'eau du robinet. La reposant ensuite de manière habituel sur son socle pour que l'eau chauffe. Il se sortait un tasse, y mettait une cuillère de café lyophilisé dans le fond et un sucre. Il sortait aussi le matériel pour faire ses cigarettes et posait le tout, tasse et matériel, sur la table de la cuisine. Allumant enfin la lumière, il se mit assis en ayant que pour seul bruit, la bouilloire en ébullition et parfois les légers ronflement de sa douce. Généralement, au milieu de ses 8 cigarettes quotidienne qu'il préparait, la bouilloire venait lui signaler que l'eau était chaude et qu'il fallait se lever pour s'occuper d'elle.
Contractant violemment ses mollet, il se levait et se dirigeait vers la bouilloire, puis après l'avoir saisi, se servait son café avant se remettre a nouveau assis. Finissant ses cigarettes, il commençait a boire le liquide bouillant pour se réveiller. Allumant une de ces créations, il posait par la suite ses mollets en travers du bout de table. Regardant la fumer monter et appréciant le calme ambiant de la pièce. Cette atmosphère paisible, le préparait à l'agression constante de ses oreilles durant la longue journée qui se mettait en place. Le temps s'écoulait lentement mais surement.
Une fois sa cigarette fini, il se levait de sa chaise, passait dans la salle de bain, faisait sa toilette, allait jusqu'au wc et lâchait un maximum de leste avant de partir. Chaussant ses chaussure de ville vernis de couleur noir, il prenait sa veste et son sac puis se mettait en route. Son sac contenait tout ce qu'il fallait pour la journée. Sa carte bancaire, son porte monnaie, sa carte de bus, ses diverses clé, son pass pour le travail, ses papiers d'identités, une écharpe, un baladeur mp3, un parapluie et un livre.

A peine sorti de chez lui, l'agression des sens commençait. Une machine infernale passait tout les matins a la même heure devant chez lui pour nettoyer le sol. L'odeur des déjections canines en train d'être remuer lui montait au nez, ainsi que l'odeur des pots d'échappement des voitures avec d'autres personnes comme lui qui partaient au travail.
Se dirigeant d'un pas rapide vers l'arrêt de bus, il finissait par être toujours en avance et avait le temps de regarder les personnes alentours. Toujours les mêmes visages, des travailleurs aux traits fatiguer jusqu'aux jeunes lycéen(e)s bruillant(e)s. Rien de bien particulier, il ne regardait même plus les jeunes femmes avec envie et se contentait de simplement constater intérieurement le style vestimentaire de la personne.
Le bus arrivait toujours a la même heure, toujours le même conducteur, toujours les mêmes salutation et toujours les même râllerie sur les mauvais conducteurs qui sont déjà passés hier au même endroit. Dans le bus, il prenait son livre et se mettait a lire. Seul son petit pavé changeait son quotidien, car c'était tout les jours une nouvelle parcelle de découverte. Être plongé dans son livre lui permettait de faire abstraction des jeunes surexcité tombé du lit qui passait leur temps a parler de leur dernière conquête ou de leur dernière partie de jambes en l'air. Choses que durant son temps, on se gardait bien de divulguer aussi facilement. Mais les mœurs avaient changés, les styles vestimentaires aussi et les moyens technologiques également. Du baladeur cassette faisant la taille d'un dictionnaire de poche, tout le monde avait maintenant des baladeur MP3/MP4 de la taille d'un petit beurre ou d'une gomme.

Le bus partait de la grande ville où il habitait pour aller vers une autre ville, encore plus grande. A la descente, le bruit de la dense circulation lui donnait envie que de courir. Moteur, klaxons, tram, train et toute la population qui descendait a cette arrêt faisait un boucan du diable. Mais par chance, il avait besoin de descendre une grande rue interdit aux véhicules pour aller sur son lieu de travail. Durant cette marche matinale, il allumait une de ces première cigarettes et en profitait pour regarder les boutiques, plus par curiosité que par intérêt. Mais souvent, c'était toujours les mêmes choses. Arriver sur son lieu de travail, les même visages, fatigué, les même poignées de mains, lasse, les même bises, dénué de douceurs. Tout les jours, le même travail, les même coups de téléphone, les même pause cigarettes, les même midi, les même après midi, les autres pauses cigarettes, les salutations du soir, le retour au bus, le même coup de téléphone de sa douce, le même chauffeur, les même râlleries...

Arrivez de nouveau chez lui, il faisait un peu de ménage, regardait furtivement sur internet, préparait a manger, accueillait sa belle, se lavait, se couchait et bien souvent sans moments d'intimités avec sa compagne. Et le lendemain, la journée recommençait.

Seulement un jour, comme les autres, un événement eut lieu en début d'après midi. Son téléphone portable sonna, il avait reçu un sms.

A suivre.
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ScarniX
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MessageSujet: Re: Une âme en peine   Une âme en peine Icon_minitimeVen 11 Déc - 15:10

Alors que le travail habituel lui prenait tout son temps et toute son attention, son portable vibra sur sa jambe et émit très rapidement une sonnerie calme et douce. A cette sonnerie, il reconnu celle assigné aux sms. Furtivement, il prit connaissance du contenu. Le message venait de sa mère, elle lui disait que sa grand mère paternel s'en était allé brutalement dans la mâtiné et qu'il n'était pas la peine de l'appeler car elle était sur son lieu de travail. Cette nouvelle le bouleversa a un point que son travail le dégouta. Il savait que cela devait arriver un jour, car la grand-mère souffrait de la maladie de Parkinson depuis 12ans déjà. L'affaiblissant de plus en plus et chaque fois qu'il la voyait, elle était de plus en plus maigre. Cette maladie fait trembler tout les muscles du corps, les faisant se contracter et se décontracter rapidement. L'épuisant physiquement et la détruisant moralement chaque jours un peu plus. Les premiers temps de la maladie, même si cela l'inquiétais elle trouvait encore la joie de vivre. Mais plus elle maigrissait de par l'effort physique que la maladie lui infligeait, plus son morale se dégradais. Au point que seul la maladie et son mal être soient les sujets de conversations qu'elle évoquait. On ne savait plus trop si on devait la plaindre ou si on devait en avoir marre des mêmes râleries plus régulières que les journaux quotidiens. Son caractère devenait énervant pour toute la famille paternelle au fur et à mesure des visites et du temps qui s'écoule. Si bien que finalement, plus personne de la famille ne souhaitaient passé du temps avec elle, à part son mari.

Aujourd'hui, elle n'était plus. Il ne l'avait pas vue, mais il ressentait sa perte. On ne pouvait pas dire qu'il la détestait malgré ses diverses prises de bec avec elle. De quelles prises de bec avec elle? Me demanderez-vous. Et bien, par exemple, de sa générosité plutôt ambigüe pour ses enfants et petits enfants. A Noël, un simple cadeau peu faire plaisir, peu importe sa valeur! Mais, elle avait tendance a donner des chèques avec des montants plutôt originaux. Elle pouvait faire un chèque en euros de l'équivalent de 100 francs. Mais généralement c'était 14€32cts , 17€86 etc etc... et la somme ne correspondait a rien de logique. Ce qui attisait un peu la curiosité des parents et avait fini par donner des réactions assez "violente". Bien que maintenant, en écrivant ces lignes, je connais le fin mot de cette histoire. Mais ce n'est une partie des tribulations que toute la famille vivait avec elle.
Ce n'est donc pas pour autant qu'il la détestait, elle représentait tout de même sa famille. Ceux qui nous sont chère resterons toujours dans notre coeur, mais ceux qui nous ont chamboulé aussi.

La journée s'acheva comme un autre jour, le retour était le même. Mais quelque chose avait changé dans son corps ou son esprit. Il ressentait à la fois un poids mais aussi un soulagement. Sans doute parce qu'il savait qu'elle ne souffrait plus et que ses plaintes continuelles étaient finies pour la famille. Mais un poids, car il avait fini par se rendre compte qu'elle était partie sans avoir revu un de ses quatre petits enfants. En effet, cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'était vu malgré qu'il était passé devant chez eux à plusieurs reprises. Plus particulièrement, quand il se rendait chez ses parents. Un poids c'est alors emparer de lui pendant tout le trajet retour, ce sentiment se nomme : les remords. Il aurait tout de même bien aimé lui dire, que même avec ce qu'il c'était passé, elle comptait quand même pour lui. A ce moment là, ses défauts n'avaient plus d'importance et il ne restait que les bons moments partagés. Il se peut que l'esprit à ce moment là inhibe ces mauvaises pensés cars il ne voudrait pas que l'on pense comme ça de lui si sa vie n'était pas plus brillante au final.

Rentrant enfin chez lui, la porte paraissait plus lourde. Il mit la bouilloire a chauffer, se servit sont café, se mit assis et alluma une cigarette. Ecoutant le silence et regardant la fumer monter au plafond, il restait immobile totalement plongé dans ses pensées.
C'est durant cet instant de vide que le téléphone fixe, sans fil, sonna.
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