[Enuriel] Une vie de Justice et de Vengeance

Par Enuriel

Bon c'est le premier jet, je vous demanderez votre indulgence ^^ Il m'en reste pas mal à écrire.

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I - Retour Impromptu

SSSchurffffff

Le chuintement de la lame prit fin. Le démon gisait à terre, coupé en deux de manière transversale, laissant apparaître ses entrailles inhalant une putréfaction à nulle autre pareille, les organes encore tressaillant. Le sang qui coulait le long de la lame s’incrustait l’espace d’un instant dans les éclats de lame avant de se résorber lentement.
Enuriel seule, le visage parsemé de tâche de sang démoniaque contrastant avec sa pâleur habituelle affichait une mine triste.
Ce geste si habituel et anodin pour la plupart des anges avait réveillé en elle de sombres souvenirs qu’elle aurait préférer voir à tout jamais contenu dans un coin de son esprit.
A ses yeux deux larmes cristallines qui avaient commencé à perler se figèrent sous le froid glacial, aussi glacial que son regard noir qui semblait nous emporter dans les affres infinis d’une douleur immémorable.

Tombant à genoux, l’angèle parut perdre toute contenance. Etait ce le contraste avec le sang démoniaque, ou bien était elle plus blanche qu’à l’accoutumée ? Retombant en arrière son corps s’enfonça dans la neige, sa peau légèrement ivoire se mêlant à l’immaculé, qui s’étendait autour d’elle, sur elle en elle du fait du lent balai des flocons qui peu à peu l’ensevelissait.

Quelques minutes plus tard, là où un combat inhumain avait vu la mort d’un démon, il ne restait plus pour en témoigner, que quelque paillettes ensanglantées là où le démon avait reposé quelques instants, avant de rejoindre son doux foyer infernal, et une petite butte immobile où Enuriel lasse s’était laissé aller au repos.

Des heures s’écoulèrent, et s’Il regardait l’étrange scène de là-haut, nul doute qu’il se serait interroger sur l’attitude pour le moins inhabituelle de l’un de ses enfants, du moins s’il n’avait été omniscient. Un faisceau de lumière divine vint se poser sur la sépulture naturelle, et peu à peu le corps endormi par la morsure du froid réapparu, transi, grelottant… La douceur ne la neige n’avait en rien apaisé la brûlure que son âme, marqué du fer rouge de l’ignominie et de l’inlassable tourment réservé à ceux qui avaient connu cet avant merveilleux.

Enuriel rouvrit les yeux, et lasse de se battre, se fit seppuku pour signifier ainsi la difficulté qui était sienne à renoncer au combat, retrouvant quasi instantanément les terres éternelles. Là aussi tout n’était que chaos, les anges, pleutres entre tous se terrait aux cotés du Très Haut défendant tout juste ce lieu qui n’aurait jamais du être souillé. Sentant monté la colère en elle Enuriel abattit plusieurs malchanceux, qui étaient là oisif, et quelques autres qui vidés de leur essence par le Très Haut en personne, n’avait d’angélique que la carapace physique inanimée.



II - Où le paradis n'est plus ce qu'il était.


Arrivant auprès de l’un des gardiens, Enuriel l’invectiva. « Bande d’incapable, non seulement, vous n’êtes pas au front mais en plus, le paradis ressemble plus à une passoire où à un gruyère qu’à un lieu de repos éternel. Vexé le gardien oubliant toute courtoisie qui veut que l’on ne frappe pas les frêles angelles, tenta une droite et se retrouva bientôt le cul dans la neige, le nez en sang. Et retournez à votre chasse aux rougeauds, crétin, et n’oubliez pas de nettoyer les anges qui ont du lierre qui poussent dans les oreilles ca fait tâche. »

Après cet interlude aussi calmante qu’une camomille, Enuriel reprit son chemin d’un pas rapide, sentant sa blessure se refermer peu à peu.
Elle se heurta soudain à quelquechose d’invisible à première vue, et se retrouva projetée au sol. Relevant la tête elle vit apparaître un Séraphin. Celui ci massif et imposant comme tout ceux que le Très Haut avait nommé se posa dans un nuage de poussière à ses pieds.

« Cela suffit Enuriel, par deux fois déjà tu es revenue seule au paradis sans raisons.
- Sans raisons ? Es tu aveugle Kerliel ? Ne vois tu pas toi aussi ce qu’il font ? Comment peut tu supporter de cotoyer cet environnement infâme et souillé. Ah mais j’oubliais tu n’as pas à le cotoyer toi. Tu demeures ici dans le silence envoutant et bienfaiteur qu’Il a initiallement créé pour nous et pour accueillir les plus méritants d’entre eux. Tu n’es pas confronté à toute cette haine, cette violence cette destruction. Tu es fourbe Kerliel et tu le sais. Ce n’est pas parce qu’Il t’a accordé ce privilège que ton âme a été purifiée, car jamais tu n’as combattu pour Lui, tu as toujours combattu pour toi et ton avancement, ta fidélité aveugle et bornée t’a bien réussi n’est ce pas.
- SUFFIT Enuriel se retrouva pliée en deux le poing du Séraphin lui coupant la respiration. Seul un petit sourire narquois apparu sur son visage.
- Tu ne supportes … pas ce … que tu con…sidères comme… du fiel Kerliel mais mes paroles … sont justes et vraies, et c’est pour cela qu’elles te font mal, haleta difficilement Enuriel.
- Pourquoi continues tu à me poursuivre de ta haine Enuriel, ne peut tu pas oublier le passé ?
- Il ne l’a pas voulu ainsi tu le sais très bien. Et ce n’est pas de la haine simplement justice, que de te rappeler que si tu es là avec ce statut c’est uniquement grâce à ta prééminence, à ta médiocrité qui t’a conduit à ne rien renier, et tu as été récompensé pour cela, et désormais nul n’ose s’élever contre toi. Mais pourtant tu as failli souvient t’en, et cela m’a couté la vie… mais si ce n’était que la vie, je n’en aurais cure, car pour nous elle est bien peu de chose, ce pour quoi je te poursuis, c’est pour que tu te souviennes que ta défaillance m’a valu les pires tourments des enfers. Ils ne m’ont relachés qu’exsangue et abattu, pour mieux savourer leur hallali sans saveur. Ils ont seulement oublié qu’une louve se bat jusque dans la mort et que plus elle est blessée plus elle est dangereuse.
Le séraphin encaissa soudain une droite redoutable qui aurait sonné la plupart des êtres normaux, mais lui était demeuré imperturbable, seul le petit filet de sang qui coulait de ses lèvres traduisait le coup porté par l’angèle qui se redressa face à lui.
- Tu veux comprendre pourquoi je rentre me ressourcer alors contemple le spectacle.
Empoignant la main du séraphin, Enuriel la porta à son front. Et soudain sur le visage de cet être puissant parmi les puissants apparurent des larmes douloureuses et glacées comme celle qui avaient marqué le visage de son ancienne compagne quelques temps auparavant. La douleur et la tristesse des souvenirs étaient pour tous affligeant.




III - Souvenirs

C'est pas encore fini, j'essaie de vous le poster bientôt